Samedi 17 août : 6em étape : le jour de la course

Chacun a son poste , c’est parti pour la Pic à Pica (vendredi à 8h00) et pour le marathon (samedi à 7h00). Il n’y aura malheureusement pas de photo car après 3 jours en altitude et une journée sur les 3000 intense en photos et communication la batterie du téléphone du photographe est vide. Heureusement il y a quelques belles photos récupérées de mes compagnons. Mais vous pouvez aller sur le site du Marathon du Montcalm (marathon-montcalm.com) pour trouver les photos des pros et vous aurez le plaisir si vous êtes attentifs de reconnaître quelques uns des bénévoles..... Pour nous tout a commencé à 2h30 du matin qd une lumière blanche a éclairé ma tente et qu’un bruit de pas m’a sorti d’un demi sommeil. J’ai vite le temps d’ouvrir la fermeture éclair de la tente pour apercevoir le premier coureur de la Pic à Pica dévaler le passage délicat qui nous sépare du point de ravitaillement où Gilbert et Gérard, bien réveillés l’attendent. A 3h30 le deuxième coureur passe avec son Pacer (accompagnateur), comme il me voit ouvrir la tente il me demande si il m’a réveillé, très drôle... puis je replonge jusqu’à 7h000, d’autres passeront mais je ne les verrai pas. Petit déjeuner rapide puis il faut préparer le point de ravitaillemen, Christiane dirige les opération, nous donnons un coup de main puis Marco et moi prenons notre pique-nique et quittons le point de ravito pour rejoindre notre poste au bas des cornes à 5 mn. Nous surveillons un endroit délicat surtout en descente où les coureurs doivent changer de direction pour éviter de se trouver dans les barres rocheuses. Nous balisons avec une rubalise pour bloquer la descente dans les barres. A 9h10 le premier coureur du Marathon arrive et peu de temps après les 4 suivants arrivent. Puis les passages s’enchainent sous nos applaudissements et encouragements jusqu’à 12h00. A 10h06 le premier Benjamin Bellamy passe dans le sens de la descent, il a fait le trou car les suivants, un groupe de 4, n’arrivent que 25 mn plus tard. Plus le temps passe plus les coureurs sont fatigués et nos indications pour suivre le bon itinéraire ne sont pas de trop. A 14h00 les derniers  classés du Marathon passent devant nous, les autres n’ont plus de dossard, ils n’ont pas respecté les barrières horaires mais bravo qd même car participer est déjà un gros challenge. Nous rentrons à l’etang montcalm pour constater que le médecin et les coureurs s’affairent autour d’un coureur mal en point (déshydraté), il sera finalement helitreuillé et évacué peu après. (Les nouvelles reçues peu après sont cependant rassurantes). Il est temps de ranger et de lever le camp pour certains, tandis qu’une équipe restreinte attendra les derniers coureurs de la Pic à Pica. Un petit débriefing avec les autres bénévoles et notre responsable de secteur, Gilbert, nous conduit à penser que les bouteilles d’eau laissées en haut des Cornes la veille n’ont pas toutes été trouvées par l’équipe en charge du ravito à cet endroit. Il faut se rendre à l’évidence ces bouteilles sont encore dans la montagne, je suis le seul à connaître l’endroit précis de la dépose, je monte donc accompagné de Xavier et Jean Pierre pour aller les chercher. 1h00 après nous sommes de retour avec les 7 bouteilles d’un litre et demi laissées aux Cornes, un peu fourbus mais contents d’avoir laisser la montagne intacte. Une nouvelle soirée grillades s’annonce mais cette fois nous partagerons notre ventreche avec les derniers coureurs de la Pic à Pica qui apprécient bcp et prennent le temps d’une pause et d’un échange avec nous. Le dernier passe à 21h30, un peu juste pour être dans les temps de la barrière horaire de Lartigue (minuit) mais sait on jamais avec la ventreche ça peut le faire.

a demain