Mardi 13 août : étape 2 Fourcat Lac de Soulcem
Avec la chaleur humaine l’atmosphere s’est réchauffée et nous avons passé une bonne nuit. Les chaussures, les gants et les chaussettes sont par contre toujours mouillés. Il va falloir faire avec. Le brouillard est encore là mais se déchire par endroit. On quitte le refuge sans trop le voir (photo) direction le col de Tristiana qui donne accès à la station d’Arcalis En Andorre. Mais miracle de la montagne alors que nous naviguons sur les dalles rocheuses, le brouillard commence à se lever et les lacs du Fourcat apparaissent au levée du soleil (photos). Litinéraire comprend encore quelques passages délicats (Photo) mais la roche est sèche et cela donne le sourire. Un beau »raidar » bien tracé nous conduit au col où nous découvrons la vue tres dégagée sur Andorre en même temps que l’on récupère du réseau pour communiquer ce qui n’a pas été possible depuis notre départ. On s’en donne à cœur joie. La descente est tout aussi raide que la montée (photo dans les herbes) et Hélène subjuguée par le paysage, oublie de regarder ses pieds et nous fait une cabriole de 1ère classe, heureusement sans gravité. A Arcalis nous cassons la croute et nous payons le luxe d’un café. Nous repartons en 2 groupes, l’un prend l’itineraire du port du Rat et l’autre celui du port de Creusans (plus direct mais plus ardu). Un dernier coup de fil salvateur et c’est le franchissement du col vers la France où nous retrouvons le brouillard et l’absence de réseau téléphonique. Il y a cependant de jolies fleurs (photos de gentiane pourpre et linéaire). Descente raide mais sans encombre sur Soulcem où nous retrouvons la voiture de Marco et le matériel de camping. une belle vision au passage d’un troupeau de chevaux Merens broutant dans l’alpage (Photos). Nous montons les tentes avant l’arrivee de la deuxième équipe non sans avoir pris la précaution de nous entourer d’une barrière dissuasive pour les vaches (bâton et ficelle). Un feu de bois de Genévrier nous réchauffe et nous permet de passer un bon moment avec Gilbert qui nous a rejoint pour le dîner. Extinction du feu à 21h00, il ne nous reste plus qu’a nous coucher.